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Les Comores veulent multiplier leurs parcs nationaux

01 août 2022 - La petite île de Mohéli a été la première zone protégée de l’archipel. Cette protection de la biodiversité a changé le mode de vie des communautés. Des leçons sont à tirer pour la pleine réussite des prochains sanctuaires.


L’Union des Comores, un Etat archipélagique de l’océan Indien occidental, souhaite étendre radicalement son réseau d’aires protégées (AP), passant d’une à six, dont trois nouvelles aires marines protégées (AMP).


Dans l’idée, il s’agirait de reproduire le modèle de gestion de l’aire marine protégée de Mohéli, le premier et actuellement le seul parc national du pays, créée en 2001.


Toutefois, l’expérience des Comores avec Mohéli n’a pas permis de tirer le moindre plan défini ni pour le soutien aux communautés dont les droits traditionnels ont été restreints par les aires protégées ni pour le financement durable d’un réseau d’AP aussi vaste.


Avant l’intervention des habitants d’Itsamia, aux Comores, les tortues qui venaient nicher sur les plages du village attiraient les résidents des hameaux voisins. Chaque jour, entre 10 et 30 tortues vertes étaient capturées pour leur viande. C’était en 1991. Aujourd’hui, le village est connu pour sa journée de la tortue marine, qui attire de nombreux visiteurs.


Aucune tortue n’est consommée. Au lieu de cela, l’une des grandes attractions est la course effrénée des jeunes tortues sorties de l’œuf vers la mer.


Cet effort impulsé par la communauté afin de protéger les tortues à l’extrémité sud-est de Mohéli, l’une des îles constituant les Comores, est devenu un tremplin pour l’instauration en 2001 de la première aire protégée du pays : le parc marin de Mohéli. Désormais, l’Etat-nation étend radicalement son réseau d’aires protégées (AP), en en créant sur Ngazidja (Grande Comore), Ndzuani (Anjouan) et Mohéli.

 
 
 

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